Anti-radars : quelques informations bonnes à connaitre
En France, la condamnation d’un groupe sur Facebook a déclenché un débat il y a environ plus d’un an. Il s’agissait de l’organisation « Qui te dit où est la police en Aveyron ? » (Qui te dit où est la police en Aveyron), comme son nom l’indique, qui conseillait les conducteurs sur les contrôles de police positionnés à droite sur les médias sociaux. Les 15 membres du groupe ont été condamnés à une amende d’un mois de suspension du permis de conduire après une décision de justice publiée en décembre 2014 et qui a suscité des centaines de commentaires de colère de la part des internautes du monde entier.
À cette période, 15 personnes membres du groupe Facebook « Anti-Radar » ont été inculpées. La raison de ces poursuites est, bien entendu, que ces personnes ont diffusé des politiques de contrôle policier via un groupe Facebook. Parce qu’ils ont partagé des informations sur les équipements anti-collision et leurs emplacements en temps réel sur les médias sociaux par le biais de leur groupe « Qui vous dit où sont les flics dans l’Aveuron », ils ont tous été condamnés. Le tribunal de première instance de Rodez, jugeant l’acte illicite, les a condamnés à une suspension d’un mois de leur permis de conduire.
Non satisfaits de la décision du tribunal, 13 d’entre eux ont fait appel devant la cour d’appel de Montpellier l’année dernière, alors qu’ils avaient déjà été acquittés. C’est celle-ci qui a finalement accepté de les libérer il y a quelque temps. L’appel de la décision du tribunal correctionnel de Rodez a été accepté, vidant ainsi le groupe facebook « Qui Te dit où est la police en Aveyron ».
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Ouvrir un groupe anti-radars sur les réseaux sociaux
La décision de la Cour d’appel de Montpelier fera désormais jurisprudence. On peut qualifier cette nouvelle d’excellente pour les utilisateurs et les membres de groupes Facebook similaires, car elle indique qu’ils auront la possibilité de divulguer des informations sur les radars dans toutes les juridictions via le réseau social. Ce n’est pas tout ! D’autres formes de contrôles routiers peuvent également être créées. En d’autres termes, il est désormais permis de créer un groupe Facebook dans le but de diffuser ces informations.
« Ce n’est pas seulement une question de vie privée, mais aussi une question de justice« , a ajouté l’avocat de la défense. « Étant donné que l’État a déjà accepté les dispositifs d’aide à la conduite qui fournissent des données sur l’application de la loi et interdit les groupes Facebook qui offrent le même service, il aurait été injuste qu’il accepte ces technologies. »
De ce fait, pratiquement tous les départements français comptent aujourd’hui un grand nombre de ces organisations anti-radar. Leur nombre devrait augmenter dans les mois à venir. En raison de leur pertinence croissante, ils pourraient devenir des références essentielles pour les conducteurs.